Aumento na demanda de ajudas alimentares

Acabo de ler essa

noticia e lembrei que muitos amigos e

colegas brasileiros inclusive eu e minha familia,

já nos

servimos dessas

ajudas dadas por benévoles aquí no Québec.

Vale a reflexao

daqueles que

costumam pegar

essas cestas nada

basicas mesmo

depois que ja

tem seus empregos e continuam indo

la só pra economizar

mais um pouquinho...

Vamos nos conscientizar

de que essas ajudas

sao pra quem precisa realmente delas.

LES COMPTOIRS ALIMENTAIRES À BOUT DE SOUFFLE

Les Montréalais ont faim plus que jamais

Sarah-Maude Lefebvre

09/11/2009 15h16

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Bien que l’économie semble se stabiliser tranquillement, la crise, elle, frappe toujours durement les comptoirs alimentaires qui voient la demande enfler au même rythme que les dons diminuent.

Photo: Sarah-Maude Lefebvre

Les comptoirs alimentaires de Montréal traversent actuellement une des pires crises de leur histoire à un point tel que certains organismes demandent à leur clientèle de fournir une rétribution volontaire en échange de nourriture.

C’est notamment le cas à la section du Plateau-Mont-Royal de la Société Saint-Vincent-de-Paul où, comme l’explique la porte-parole Guylaine Roy, les bénévoles doivent faire appel « à leur système D ».

« On ne demande jamais de l’argent habituellement, mais la situation est difficile. Dans le nord de l’île, nos gens nous disent qu’ils font affaire à une nouvelle clientèle, à des gens qui sont en faillites personnelles ou à des sans-emplois au bout de leur chômage. Dans Villeray, on s’attend à une hausse de 15% de la demande dans les prochaines semaines », explique-t-elle.

« La crise est loin d’être terminée »

Bien que l’économie semble se stabiliser tranquillement, la crise, elle, frappe toujours durement les comptoirs alimentaires qui voient la demande enfler au même rythme que les dons diminuent.

« L’an passé, on venait en aide à 185 familles par semaine. Depuis quelques semaines, on est rendu à 410 familles et les sous ne rentrent pas », résume Michel Tassé de l’Armée du Salut.

Tous ces organismes comptent donc énormément sur les dons habituels du temps des Fêtes pour se renflouer.

« On fait affaire avec 400 familles démunies de plus par mois que l’an passé et ça ne va pas diminuer au lendemain de Noël. La récession, on la vit toujours et ça ne s’améliore pas », constate Tommy Kulczyk, de Jeunesse au Soleil.

Moisson Montréal présentera par ailleurs le bilan de son année 2009, jeudi. La directrice-générale de l’organisme, Johanne Théroux, a d’ailleurs confié à 24H que la situation ne « s’améliorait pas ».

sarahmaude.lefebvre@24-heures.ca